Autonomie : le robot Pepper facilite le retour à domicile de nos ainés

2 septembre 2019

Autonomie : le robot Pepper facilite le retour à domicile de nos ainés

Une équipe de la clinique mutualiste Beau-Soleil, à Montpellier, mène une étude sur la satisfaction de patients âgés accompagnés à leur sortie d'hospitalisation par le robot d'assistance Pepper.

L’équipe de la clinique mutualiste Beau-Soleil (Montpellier) réalise une étude sur l’utilité du robot Pepper lors du retour à domicile des personnes âgées dépendantes suite à une hospitalisation. Elle vise à évaluer si le recours à un robot humanoïde pourrait contribuer au maintien de l’autonomie de nos aînés les plus fragiles. Elle est financée par la Fondation Mutuelle générale et la Caisse d’assurance retraite et de santé au travail, la Carsat Languedoc-Roussillon. « Il s’agit notamment de déterminer pour l’avenir les missions qui pourraient être confiées à des robots et celles que l’on ne souhaite pas leur laisser », explique la Dre Emilie Guettard, spécialiste de médecine physique et de réadaptation dans cet établissement.

La sortie d’hospitalisation est un véritable enjeu de santé publique car c’est une période de fragilité, avec un risque maximal de tomber dans la dépendance. C’est pourquoi il est primordial d’être très investi durant cette phase, en particulier les quatre premières semaines. Le protocole de recherche mis en place porte sur 12 personnes à la sortie de la clinique Beau-Soleil, durant quatre semaines.

A domicile, le robot Pepper peut s’assurer que la personne mange bien, la stimuler pour boire, mais aussi lui proposer des activités ludiques, diffuser des vidéos d’activité physique, ou donner la météo. Il peut aussi rappeler l’heure des prises de médicaments, ce qui est très utile car, souvent, après une hospitalisation, les traitements sont modifiés et le patient n’est pas dans sa routine habituelle.

Le robot Pepper surveille également la douleur. Des alarmes sont programmées pour contacter un aidant référent si la personne déclare trois fois de suite une douleur supérieure à 5 sur 10. Le robot renseigne en outre des questionnaires de surveillance du transit, mais aussi de l’état émotionnel. Si, trois fois de suite, la personne indique qu’elle ne va pas bien, ce n’est pas normal, et il faut agir.

Lire l’intégralité de l’interview la Dre Emilie Guettard, spécialiste de médecine physique et de réadaptation dans cet établissement mutualiste sur mutualite.fr.

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