Deux jours pour débattre, apprendre, écouter et réfléchir à l’Ehpad de demain : c’est tout l’enjeu de l’édition 2020 des Assises nationales des Ehpad. Cet événement se tiendra à la maison de la Chimie à Paris les 16 et 17 septembre prochains. Au cœur des séances plénières, des ateliers, des MasterClass et des forums : la crise sanitaire du Covid-19, la loi grand âge et autonomie et la place du numérique pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
La journée du 16 septembre visera à tirer les enseignements de la crise sanitaire. Elle accueillera entre autres :
- Claude Evin, avocat au Barreau de Paris, ancien ministre de la Santé,
- Michèle Delaunay, ancienne ministre des Personnes âgées et de l’Autonomie,
- Myriam El Khomri ancienne ministre, auteure d’un rapport ministériel sur l’attractivité des métiers du grand âge
- Marie-Anne Montchamp, présidente de la Caisse nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA).
Le 17 septembre sera consacré à l’Ehpad de demain et l’innovation organisationnelle nécessaire pour améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes et l’autonomie.
Parmi les têtes d’affiche de ce large débat autour des futurs enjeux de la loi grand âge et autonomie :
- Anatole Puiseux, sous-directeur de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS),
- Stéphane Corbin, directeur adjoint de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA),
- Didier Sapy, directeur de la Fédération nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Agées (FNAQPA)
- Denis Piveteau, conseiller d’Etat chargé par le Premier ministre d’un rapport sur l’habitat inclusif.
Le virage numérique sera aussi au cœur des débats sur l’Ehpad de demain. A cette occasion, Guénaëlle Haumesser, directrice adjointe de la Direction de l’offre de soins, de l’autonomie et des parcours de la Mutualité Française s’exprimera sur le virage numérique indispensable à l’accompagnement de demain des personnes âgées dépendantes.
« Lorsque les Ehpad se sont confinés, le numérique est arrivé en renfort pour pallier le manque d’expertise médicale, proposer des animations individuelles et évidemment maintenir le lien avec les proches », précise-t-elle. « Nous réfléchirons ensemble à l’adaptation de ces outils dans l’accompagnement de la personne. »
Ghislaine Trabacchi
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