C’est parti ! Le Health data hub est officiellement lancé, comme l’annonce un arrêté du 29 novembre publié le 30 au Journal officiel. Ce groupement d’intérêt public (GIP), officiellement dénommé « Plateforme des données de santé », est composé de 8 représentants de l’État et 44 autres membres, dont la Fédération nationale de la Mutualité Française. Il succède à l’Institut national des donnés de santé.
Son objectif : « Permettre de croiser les bases de données de santé » dont dispose le pays afin de « faciliter leurs utilisations par les nombreuses équipes de recherche et de développement avec un respect total de la vie privée des usagers du système de santé », précise le communiqué de presse du ministère des Solidarités et de la Santé du 2 décembre. En particulier, la loi prévoit que le Health data hub comprenne un échantillon représentatif des données de remboursement des organismes complémentaires d’assurance maladie.
Une opportunité pour les mutuelles
« Le Health data hub représente une opportunité pour les mutuelles de démontrer leur utilité et leur valeur ajoutée dans les prises en charge des dépenses de santé et des parcours des patients », explique Séverine Salgado, directrice santé à la Mutualité Française. « Notamment parce qu’il permettra d’apparier les données de prises en charge de l’assurance maladie obligatoire et des organismes complémentaires, et de les croiser avec des données socio-démographiques. »
D’ici quelques semaines, la plateforme technologique sera ouverte aux premiers projets. Parallèlement, un premier catalogue de bases de données sera mis à disposition des chercheurs, mais aussi des associations de patients et citoyens, des institutions, des startups, et des différentes parties prenantes du secteur de la santé. « Cette plateforme bénéficie d’un haut degré de sécurité et ne pourra conserver que des données non nominatives », souligne le communiqué du ministère.
Le Health data hub devra, d’ici 2022, enrichir le catalogue de données, déployer une offre attractive de services pour faciliter le traitement et l’usage des données. Autres axes de cette première feuille de route : informer les usagers du système de santé et leur faciliter l’exercice de l’ensemble de leurs droits. Et enfin, acquérir une visibilité nationale et internationale. « Il s’appuiera pour cela sur des partenariats, prioritairement en France et en Europe, avec des instituts de recherche et des producteurs de données », signale le communiqué.
Pour plus d’information rendez-vous sur le site du Health data hub.
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